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Donbass. Opération russe
La Russie a lancé le 24 février 2022 une opération militaire spéciale en Ukraine pour protéger les habitants du Donbass subissant le blocage et les attaques de Kiev depuis 2014.

Erdogan propose une rencontre Poutine-Zelensky, pour l’Onu ce n’est pas pour demain

© Sputnik . Grigori Syssoïev / Accéder à la base multimédiaRecep Tayyip Erdogan
Recep Tayyip Erdogan - Sputnik Afrique, 1920, 26.09.2022
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Le Président turc a de nouveau invité la Russie et l’Ukraine à entreprendre des pourparlers pour mettre fin au conflit. L’Onu se montre moins optimiste quant à de possibles négociations.
La Turquie continue son œuvre de médiation dans le cadre du conflit ukrainien. Après avoir contribué à débloquer la situation autours des exportations céréalières ukrainiennes, Ankara a cette fois appelé à des pourparlers entre Moscou et Kiev.
Recep Tayyip Erdogan a ainsi appelé les deux chefs d’État à une rencontre, afin de parvenir à un cessez-le-feu.
"Notre objectif est d'organiser une rencontre entre Poutine et Zelensky dès que possible, pour parvenir à un cessez-le-feu durable", a ainsi déclaré le dirigeant turc dans un communiqué après une réunion du Cabinet.
Recep Tayyip Erdogan a par ailleurs salué le récent échange de prisonniers conclu par les deux parties. Kiev y avait obtenu 215 hommes, pour la plupart capturés à Marioupol, en échange de la libération de 55 prisonniers russes.

L’Onu pessimiste

Mi-septembre, l’Onu s’était montrée plus pessimiste sur la tenue d’éventuels pourparlers. Son secrétaire général, António Guterres avait ainsi déclaré à Sputnik que toutes les conditions n’étaient pas encore réunies pour "parvenir à la paix conformément à la Charte des Nations Unies".
Fin mars, les deux parties avaient tenté de se rapprocher à Istanbul, déjà sous l’égide de la Turquie. Kiev avait soumis des propositions écrites pour un futur accord et le Kremlin avait proposé une rencontre entre Vladimir Poutine et Volodymyr Zelensky.
Les négociations avaient par la suite capoté, en particulier à cause de l’intransigeance de Kiev qui était revenu sur certains points évoqués à Istanbul, selon le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov. Le statut de la Crimée et la possibilité de mener certains exercices militaires posaient notamment problème.
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