Maroc: des manifestants protestent contre la normalisation des liens avec Israël – images
20:18 10.09.2022 (Mis à jour: 21:16 10.09.2022)
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Une manifestation contre la normalisation des liens entre le Maroc et Israël s’est tenu à Rabat, le 9 septembre. Les manifestants ont exprimé leur opposition à la normalisation des liens avec l’État hébreu, dont l’ambassadeur a récemment été rappelé pour plusieurs accusations dont l’exploitation de femmes marocaines.
Sur fond de tensions diplomatiques entre le Maroc et Israël, une centaine de manifestants est descendue le 9 septembre dans les rues de Rabat.
From a demonstration in front of the Moroccan Parliament in Rabat, rejecting normalization with "Israel".#Morocco
— Palestine News 24/7 (@PaliNewsBot) September 10, 2022
(FADEL SENNA/ Getty)
1/ pic.twitter.com/zdXKDI8u7X
L’événement a eu lieu après que l’ambassadeur israélien David Govrin, qui fait face à plusieurs chefs d’accusation dont l’exploitation de femmes marocaines, a été rappelé le temps d'une enquête.
Protestors marched outside Morocco's parliament against the kingdom's normalisation of ties with Israeli apartheid after 'Israel' recalled its top envoy from Rabat amid a probe into allegations of sexual misconduct pic.twitter.com/napAhBRitc
— PALESTINE ONLINE 🇵🇸 (@OnlinePalEng) September 10, 2022
Parmi les manifestants, nombreux sont ceux qui brandissaient des drapeaux palestiniens, comme on peut le constater sur les images relayées sur les réseaux sociaux.
"Aujourd'hui, nous sommes devant le parlement pour protester contre les actes hideux", a déclaré un manifestant cité par l’AFP. "La dignité du Maroc n'est pas à vendre, la normalisation doit cesser".
À en juger les images, un drapeau israélien a été brûlé.
end/ pic.twitter.com/U5ZeBL9zTC
— Palestine News 24/7 (@PaliNewsBot) September 10, 2022
Accusations
Le média israélien Kan a révélé le 5 septembre que le ministère des Affaires étrangères avait ouvert une enquête sur des soupçons d’irrégularités graves au sein de sa mission diplomatique. Le média précise que des femmes marocaines auraient été exploitées par un haut fonctionnaire de la représentation.
Il est aussi accusé de harcèlement sexuel, d’atteintes à la pudeur et d’une histoire de cadeau de valeur. Celui-ci avait été offert par la maison royale marocaine à l’occasion de la célébration de l'anniversaire de la fondation d'Israël, ce que les Israéliens appellent le "Jour de l'Indépendance". Ce présent, qui aurait disparu, n’a pas été déclaré au ministère.
