L'une des deux dernières unités de la centrale de Zaporojié a été mise à l’arrêt suite à des tirs

© Sputnik . Konstantin Mikhaltchevski / Accéder à la base multimédiaLa centrale nucléaire de Zaporojié (archive photo)
La centrale nucléaire de Zaporojié (archive photo) - Sputnik Afrique, 1920, 01.09.2022
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Suite aux tirs menés ce 1er septembre contre la centrale nucléaire de Zaporojié, juste avant la visite prévue de la mission de l’AIEA, la cinquième unité sur six a été arrêtée en raison des dégâts, indique le chef de l’administration de la région. Une seule unité reste opérationnelle.
Le jour de la visite de l’AIEA à la centrale nucléaire de Zaporojié, sa cinquième unité a été mise à l’arrêt suite à une nouvelle attaque ukrainienne déclenchée dans la matinée, a déclaré le chef de l’administration de la région.

"Malheureusement, la cinquième unité n’est plus opérationnelle. On a dû l’arrêter", a fait savoir Evgueni Balitsky, auprès de la chaîne de télévision russe Pervy Kanal.

Un réseau de distribution électrique a été endommagé, a-t-il précisé. Une seule unité reste opérationnelle, mais elle ne fonctionne qu’à 60%.
Elle fournit de l’énergie à toute la région et à la centrale elle-même pour entretenir la bonne circulation de liquides refroidissants.

Visite de la mission de l’AIEA

Sur fond de cette attaque et de la visite de l’AIEA (l'Agence internationale de l'énergie atomique) attendue ce 1er septembre, Moscou espère que les provocations que l'Ukraine poursuit autour de la centrale nucléaire ne mèneront pas au désastre, a déclaré le ministre russe des Affaires étrangères.
La Défense russe s’est toutefois déclarée prête à accueillir la mission de l’AIEA et à assurer sa sécurité. "La situation autour de la centrale nucléaire est difficile mais reste sous un contrôle total", a souligné l'institution russe.

Pilonnage de la centrale

Les forces ukrainiennes pilonnent régulièrement cette centrale, la plus grande d’Europe, ainsi que les territoires adjacents, exposant ainsi le Vieux Continent au risque d’une catastrophe nucléaire. Cette visite a été concertée par les parties pour une durée allant du 31 août au 3 septembre.
Ce 1er septembre, un groupe de sabotage a débarqué près du réservoir de Kakhovka pour essayer d’envahir la centrale, a noté le ministère russe. L’aviation tente de l’éliminer.
En ces dernières 24 heures, l’armée ukrainienne a mené plus de 100 frappes d’artillerie et de drones. Selon les autorités locales, elle utilise notamment des obusiers américains M777.
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