Si Arsenal, Chelsea, Liverpool, Manchester City, Manchester United et Tottenham se sont retirées du projet de la Super Ligue, c’est sous la pression des fans et des autorités du Royaume-Uni, écrit Mundo Deportivo, mais aussi sous l’influence de l'UEFA qui a joué «un rôle fondamental» en offrant à ces clubs «une somme d'argent importante», dont le montant n’a pas été précisé.
Une offre que l’UEFA n’a pas formulée aux trois clubs espagnols – le Real Madrid, le FB Barcelone et l’Atlético de Madrid, car considérés comme les leaders de ce projet qui divise le monde du football, précise le média catalan.
Un schisme footballistique
Lundi 19 avril, 12 grands clubs européens ont officialisé le lancement d’une compétition privée, la Super League, dans le but de supplanter la Ligue des champions et de «générer des ressources supplémentaires pour toute la pyramide du football».
Outre les clubs déjà cités, trois clubs italiens – l'AC et l'Inter Milan, et la Juventus – participaient également au projet. En revanche, aucun club français ou allemand ne faisait partie de la liste.
L’annonce a suscité de vives critiques de la part de l’UEFA qui a dénoncé un «projet cynique […] fondé sur l'intérêt personnel», promettant d’interdire les clubs concernés «de participation à toute autre compétition au niveau national, européen ou mondial».
Le jour suivant, le 20 avril, Manchester City, Liverpool, Manchester United, Tottenham et Arsenal ont annoncé leur retrait du projet. Chelsea leur a emboîté le pas ce mercredi, tout comme l'AC Milan l'Inter Milan, la Juventus, insistant cependant sur le fait que le football mondial a besoin d’évoluer.
Enfin, avec le retrait de l'Atlético de Madrid, le FC Barcelone et le Real Madrid restent désormais les seuls porteurs du projet.