La Juventus de Turin, l'un des instigateurs de la Super Ligue, a reconnu mercredi que cette compétition avait désormais «peu de chances» de voir le jour «dans la forme sous laquelle elle a été initialement conçue» après le retrait de la quasi-totalité des douze clubs impliqués.
Pour autant, la Juve indique dans son communiqué rester «convaincue du bien-fondé des hypothèses sportives, commerciales et juridiques» du projet qui semble mort-né depuis le retrait mardi des six clubs anglais, imités mercredi par l'Inter de Milan et l'Atlético de Madrid alors que le Milan AC a pris acte du rejet global de cette formule par les supporters.
Il ne reste plus que le Real Madrid et le FC Barcelone à ne pas s'être mis en retrait de ce projet.
«Non-sens sportif total» pour Attal
Le projet mort-né de Super Ligue européenne de football est un «non-sens sportif total», a estimé le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal, ce mercredi 21 avril.
«Cela ne me dérange pas que le sport puisse rapporter de l'argent. Ce qui me dérange, c'est quand l'argent fait oublier ce qu'est le sport», a déclaré le porte-parole, à l'issue du Conseil des ministres.
Retrait de clubs
Devant le tollé suscité par les 12 clubs parmi les plus riches et titrés (Real Madrid, FC Barcelone, Manchester United, Liverpool...) qui ont annoncé, dans la nuit de dimanche à lundi, leur volonté de créer leur compétition quasi fermée, avec 15 membres de droits et cinq invités chaque saison, Manchester City a été le premier à céder en se retirant du groupe mardi soir, suivi par les 5 autres clubs anglais.
L'Inter de Milan et l'Atletico de Madrid en ont fait de même.