«Vues les tensions persistantes entre la Russie et l’Otan, de nouvelles menaces pour la sécurité européenne deviennent évidentes», a indiqué le Président russe dans une déclaration publiée le 26 octobre par le service de presse du Kremlin.
Un manque de confiance à diminuer
La Russie, souligne le Président russe, continue de croire que le traité FNI constituait un élément important de l’architecture de sécurité internationale et de la stabilité stratégique. Il jouait un rôle particulier en matière de prévisibilité et de retenue dans le domaine des missiles en Europe.
Dans ce contexte, il importe de déployer «des efforts actifs visant à remédier au déficit de confiance, à renforcer la stabilité régionale et globale», estime M.Poutine.
La Russie réitère également son appel aux pays membres de l’Otan à considérer la possibilité de proclamer un moratoire similaire, a ajouté M.Poutine dans sa déclaration.
Le sort du traité FNI
Les États-Unis se sont retirés du Traité sur les forces nucléaires à portée intermédiaire en 2019, accusant la Russie d’avoir violé ce texte entré en vigueur en 1988. Moscou a nié ces accusations et s’est dit prêt à démontrer les capacités du missile qui avait suscité des questions de la part de Washington. Mais cette offre de dialogue n’a pas été acceptée.