Trois jours après le début de la contestation post-électorale en Biélorussie, 23 des 68 journalistes interpellés par les forces de l’ordre restent en garde à vue, a annoncé ce jeudi 13 août l’Association biélorusse des journalistes.
Selon le ministère biélorusse de l’Intérieur, environ 700 personnes ont été interpellées le 12 août au cours des manifestations non-autorisées et émeutes, et plus d'une centaine de policiers ont été blessés.
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— Sputnik France (@sputnik_fr) August 13, 2020
Ce jeudi 13 août, la police a déjà bloqué les environs de la place de l’Indépendance où se trouvent les sièges du gouvernement et de la Commission électorale, selon les médias.
Des perquisitions se sont déroulées ce jeudi 13 août dans le bureau de la société russe Yandex à Minsk. Des personnes armées, masquées et vêtues de noir, qui ont pénétré dans le bâtiment se sont présentés comme des employés de la Direction principale de lutte contre la criminalité organisée et la corruption du ministère biélorusse de l'Intérieur.
Contestation post-électorale
Des manifestations se déroulent dans plusieurs villes biélorusses depuis l’élection présidentielle du 9 août remportée le chef de l'État sortant Alexandre Loukachenko. Selon la Commission électorale centrale, il a obtenu 80,08% des voix.
Selon le ministère de l’Intérieur, une personne a été tuée pendant les émeutes alors qu’elle tentait de lancer un engin explosif en direction des policiers. Environ 6.000 personnes ont été arrêtées.