À la veille de son déplacement à Nice le 25 juillet, où des tirs ont récemment éclaté en plein jour devant un supermarché, Gérald Darmanin s’est prononcé dans une interview au Figaro sur le thème de l'insécurité.
«Nous assistons à une crise de l'autorité. Il faut stopper l'ensauvagement d'une certaine partie de la société. Il faut réaffirmer l'autorité de l'État, et ne rien laisser passer», y déclare-t-il à la veille d'un déplacement à Nice sur le thème de l'insécurité.
«Combattre avec la première énergie» l'islamisme
Dans cette interview, M. Darmanin réaffirme également sa volonté de «combattre avec la première énergie» l'islamisme.
«Ce qui est très inquiétant, c'est que nous sommes aujourd'hui face à la radicalité d'une minorité très agissante qui veut manifestement mettre à bas les valeurs fondamentales de notre État et le principe même de la nation française», analyse-t-il.
«Chacun le sait, il ne faut pas être naïf sur une radicalité islamiste qui est un grand danger et gangrène la République. Pour paraphraser une formule célèbre: “L'islamisme, voilà l'ennemi!”», insiste-t-il.
«Je suis inquiet pour la République lorsque je vois des gens qui, très clairement, sur notre sol, souhaitent vivre dans une autre société que la nation française», dit-il.
«On observe un risque très fort d'entrisme dans la vie politique et syndicale. Il y a de l'entrisme associatif et parfois même des essais d'entrisme dans la fonction publique. Donc, il faut lutter contre cette “taqiya”, cette dissimulation», selon lui.
Sur l'islam, le ministre estime, cité par l'AFP, qu'«il faut réaffirmer un principe de laïcité avec une religion parfaitement compatible avec la République, qui souffre parfois d'une multiplicité d'interlocuteurs et d'influences étrangères».