Suite à la fusillade qui a éclaté en plein jour à Nice, le ministre de l’Intérieur s’est rendu ce 23 juillet dans la ville pour assurer son soutien aux policiers et aux habitants et annoncer une riposte à une «minorité agissante».
Mais en même temps, «la majorité, je le sais, souhaite le rétablissement de l'ordre républicain pour pouvoir travailler, aller à l’école», a-t-il déclaré.
Annonce d’une réponse forte
«Il n'y a pas de zones de non-droit, il n'y a pas d'endroits où l'on ne va pas en République», a prévenu le ministre devant la presse, en promettant de «faire plier ceux qui veulent faire plier la République».
Gérald Darmanin a salué le travail des CRS dans le quartier et a assuré qu’il viendrait «à chaque fois qu’il y a ce genre de problème»:
«Moi je viens là où la police fait son travail, reprendre des mètres carrés aux trafiquants de drogue qui empoisonnent et tuent la vie des quartiers. C'est tout à fait inacceptable et on ne peut pas le laisser passer», a-t-il ajouté.
Réaction d’autres hauts fonctionnaires
La veille, le maire de Nice, Christian Estrosi, a déclaré que la police ne lâchera pas dans la bataille contre le trafic de drogue dans ce quartier et a demandé auprès du gouvernement des moyens supplémentaires. En réponse, le ministre de l’Intérieur a affirmé octroyer une soixantaine de CRS en renfort.
Le Premier ministre Jean Castex se rendra samedi 25 juillet avec le ministre de l'Intérieur et le ministre de la Justice Éric Dupond-Moretti à Nice, pour faire des annonces sur la lutte contre les trafiquants de stupéfiants.