Sans police c’est «la loi de la jungle», assure Marlène Schiappa

© AFP 2024 Ludovic MARIN / AFPMarlène Schiappa
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Sur Cnews, Marlène Schiappa a souligné qu’une société sans police s’apparenterait à un monde régi par la «loi de la jungle». Reconnaissant l’existence de dérives, elle a souligné que ce n’était pas pourtant une généralité et que les forces de l’ordre étaient au service des «plus fragiles».

Invitée sur le plateau de CNews, Marlène Schiappa  a tenu à rendre hommage aux forces de police et de gendarmerie.

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 Même si elle a admis que des dérives pouvaient exister dans l’emploi de la force, la ministre déléguée à la Citoyenneté a précisé qu’elles n’étaient pas la norme. Elle a salué la mission de protection des policiers et gendarmes, au service des «plus fragiles».

«Évidemment, quand il y a un usage disproportionné de la force il doit être sanctionné, il n’y a pas de débat là-dessus. Mais c’est loin d’être le cas général. […] Très souvent, quand on est une personne fragile, en danger, on appelle la police, on appelle la gendarmerie. Cette police qui protège, notamment les femmes et les plus fragiles, je crois qu’il faut lui rendre hommage», a-t-elle déclaré devant les caméras de CNews.

La loi de la jungle

Alors que des voix s’élèvent aux États-Unis pour démanteler la police locale, en particulier à travers le mouvement Defund Police, Marlène Schiappa a marqué son opposition envers ces initiatives. La ministre déléguée a rappelé la nécessaire existence d’une force publique, pour éviter que ne s’installe la «loi de la jungle».

«J’ai entendu des responsables politiques dire qu’on va abolir la police, etc. Pas de police, pas de gendarmerie ça veut dire la loi de la jungle, la loi du plus fort et ce ne sont pas les plus fragiles qui en bénéficieront», a-t-elle déclaré sur CNews.

Également interrogée à propos de Gérald Darmanin, visé par une plainte pour viol, Marlène Schiappa a affirmé concevoir que des questions puissent se poser, mais que «le réponses arrivent au moment des décisions de justice». Elle a rappelé que le ministre de l’Intérieur avait été mis trois fois hors de cause par la justice.

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