En cavale depuis 2013, une Tunisienne de 28 ans, gérante d’une entreprise financière fictive fonctionnant suivant la pyramide de Ponzi, a été arrêtée le 6 juin par la Garde nationale tunisienne (GNT), a informé ce lundi 8 juin sur Shems FM le porte-parole de la GNT, le colonel Houssem Eddine Jbebli.
Des peines lourdes
Le colonel Jbebli a expliqué que la femme était sous le coup «de 205 avis de recherche dont chacun concernait entre 20 à 25 affaires d’escroqueries». Ainsi, «12.500 victimes» ont été arnaquées.
«Près de 17 millions de dinars [5,3 millions d’euros, ndlr] dans cette affaire sont à la disposition des banques tunisiennes, sans compter les biens immobiliers qui ont été confisqués», a-t-il précisé.
C’est quoi une pyramide de Ponzi?
Un système de Ponzi consiste en un montage financier frauduleux qui repose sur le fait de rémunérer les investissements des clients essentiellement par les fonds procurés par les nouveaux entrants.
La bulle tient son nom de Charles Ponzi qui est devenu célèbre après avoir mis en place dans les années 1920 une opération fondée sur ce principe à Boston, aux États-Unis.
Cependant, au moment où les nouveaux entrants se raréfient ou n’apportent pas suffisamment de capitaux pour assurer le payement des rémunérations, la bulle implose et l’escroquerie apparaît au grand jour. Dans cette situation, il n’y a que les clients qui ont quitté le navire à temps qui s’en sortent indemnes, alors que les derniers sont pris au piège.