Un groupe d’astronomes australiens, américains et chiliens ont finalement découvert les matières visibles difficiles à détecter dispersées dans l’espace depuis le Big Bang. Les résultats de leur étude ont été publiés dans la revue scientifique Nature.
Les astronomes recherchaient cette matière manquante depuis près de 30 ans, a déclaré l’auteur principal de l’étude, le professeur associé Jean-Pierre Macquart, du nœud de l'Université Curtin auprès du Centre international de recherche en radioastronomie (ICRAR).
Astronomers have used mysterious fast radio bursts to solve the mystery of 'missing matter' with the help of our #ASKAP radio telescope. #CSIROSpace @CurtinUni @SKA_telescope @SKA_telescope
— CSIRO (@CSIRO) May 28, 2020
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Ils avaient déjà connaissance de la quantité de matière qui existait au début de l’Univers après le Big Bang, mais n’arrivaient pas à trouver la moitié de celle-ci. L'espace intergalactique s’étant très raréfié, la substance manquante équivalait à seulement un ou deux atomes dans une pièce de la taille d'un bureau ordinaire. Il était donc très difficile de la détecter en utilisant des méthodes et des télescopes traditionnels.
"The missing matter was equivalent to only one or two atoms in a room the size of an average office."
— Australian Academy of Science (@Science_Academy) May 27, 2020
But Australian astronomers have finally found the Universe's missing baryonic matter. @ICRAR @CSIRO @Swinburne @CurtinUnipic.twitter.com/waRdQXY5nz
L’outil de recherche
La matière manquante est la matière baryonique, soit la matière «normale» des protons et neutrons qui composent les étoiles, les planètes et les humains. Elle est différente de la matière noire, qui reste insaisissable et représente environ 85% de la matière totale de l’Univers.