Mark Zuckerberg, PDG de Facebook, a soutenu jeudi 28 mai sur Fox News Donald Trump dans sa guerre contre les réseaux sociaux après que Twitter a identifié deux de ses messages comme faux et nécessitant une vérification.
«Nous avons une politique différente de celle de Twitter à ce sujet. Je crois juste fermement que Facebook ne devrait pas être l'arbitre de la vérité sur tout ce que les gens disent en ligne», a-t-il déclaré avant d’insister: «Les entreprises privées, surtout les plateformes, ne devraient probablement pas être en position de faire cela».
Zuckerberg full interview where he criticizes Twitter for #factchecking Trump is expected to air on Thursday in Fox News show The @DailyBriefing.#Trump is expected to sign an #executiveorder addressing social media companies on the same day.pic.twitter.com/Mysj2qMAvm
— Andres Restrepo (@AndresRestrepo) May 28, 2020
Une déclaration intervenue quelques heures avant que le Président américain ne signe jeudi 28 mai un décret visant à limiter la protection des réseaux sociaux et la latitude dont ils bénéficient dans la modération de leurs contenus.
Ce décret présidentiel permettra à celles et ceux qui s’estiment injustement punis par les réseaux sociaux de pouvoir plus facilement les attaquer en justice. Selon Donald Trump, il tend surtout à préserver la liberté d’expression.
Réaction du co-fondateur de Twitter
«Notre intention est de pointer des déclarations contradictoires et de montrer les informations en débat afin que les gens puissent juger par eux-mêmes. Une plus grande transparence de notre part est essentielle afin que les gens puissent voir clairement la raison de nos actions», a-t-il ajouté dans un autre tweet, se défendant d'être un «arbitre de la vérité».
Per our Civic Integrity policy (https://t.co/uQ0AoPtoCm), the tweets yesterday may mislead people into thinking they don’t need to register to get a ballot (only registered voters receive ballots). We’re updating the link on @realDonaldTrump’s tweet to make this more clear.
— jack (@jack) May 28, 2020
Enfin, il a refusé de renoncer à cette politique, assumant la responsabilité des actions de Twitter sur la vérification des faits.
«Veuillez laisser nos employés en dehors de cela. Nous continuerons de signaler des informations incorrectes ou contestées sur les élections dans le monde. Et nous admettrons et reconnaîtrons toutes les erreurs que nous commettrons», a-t-il conclu.
Fact check: there is someone ultimately accountable for our actions as a company, and that’s me. Please leave our employees out of this. We’ll continue to point out incorrect or disputed information about elections globally. And we will admit to and own any mistakes we make.
— jack (@jack) May 28, 2020