Facebook soutient Trump dans son combat contre Twitter

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Donald Trump a déclaré la guerre aux réseaux sociaux, notamment à Twitter après que le site de microblogage a signalé deux de ses messages comme faux et méritant une vérification. Une démarche à laquelle s’est joint le 28 mai le président de Facebook.

Mark Zuckerberg, PDG de Facebook, a soutenu jeudi 28 mai sur Fox News Donald Trump dans sa guerre contre les réseaux sociaux après que Twitter a identifié deux de ses messages comme faux et nécessitant une vérification.

«Nous avons une politique différente de celle de Twitter à ce sujet. Je crois juste fermement que Facebook ne devrait pas être l'arbitre de la vérité sur tout ce que les gens disent en ligne», a-t-il déclaré avant d’insister: «Les entreprises privées, surtout les plateformes, ne devraient probablement pas être en position de faire cela».

​Une déclaration intervenue quelques heures avant que le Président américain ne signe jeudi 28 mai un décret visant à limiter la protection des réseaux sociaux et la latitude dont ils bénéficient dans la modération de leurs contenus.

Ce décret présidentiel permettra à celles et ceux qui s’estiment injustement punis par les réseaux sociaux de pouvoir plus facilement les attaquer en justice. Selon Donald Trump, il tend surtout à préserver la liberté d’expression.

Réaction du co-fondateur de Twitter

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Quant à Jack Dorsey, co-fondateur et PDG de Twitter, il a expliqué le 28 mai sur le réseau social que les tweets du Président américain ont été libellés dans le cadre de la «politique d'intégrité civique» de l’entreprise, car ses propos sur le processus de vote par correspondance en Californie «pourraient induire les gens en erreur» en leur laissant croire qu'ils n'ont pas besoin de s'inscrire pour voter.

«Notre intention est de pointer des déclarations contradictoires et de montrer les informations en débat afin que les gens puissent juger par eux-mêmes. Une plus grande transparence de notre part est essentielle afin que les gens puissent voir clairement la raison de nos actions», a-t-il ajouté dans un autre tweet, se défendant d'être un «arbitre de la vérité».

​Enfin, il a refusé de renoncer à cette politique, assumant la responsabilité des actions de Twitter sur la vérification des faits.

«Veuillez laisser nos employés en dehors de cela. Nous continuerons de signaler des informations incorrectes ou contestées sur les élections dans le monde. Et nous admettrons et reconnaîtrons toutes les erreurs que nous commettrons», a-t-il conclu.

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