«Si nous avions une presse honnête dans ce pays, je le ferais sans délai», a-t-il déclaré jeudi aux journalistes dans le Bureau ovale.
Pourtant, Donald Trump a reconnu que tout le monde n’était pas concerné et qu'il y avait assez de bons journalistes qu'il respectait beaucoup.
«J'écris quelque chose, et le lendemain, à l'heure ou à la minute qui suit, tout le monde en parle déjà. Je peux donc démentir les pseudo-nouvelles», a ajouté M.Trump.
L’indignation de Trump contre Twitter
Le 27 mai, le Président américain a accusé le réseau social Twitter d'avoir «interféré» dans la présidentielle américaine 2020 en signalant deux de ses tweets sur le vote par correspondance comme trompeurs, ce qui constitue, selon lui, une menace pour la liberté d'expression.
Donald Trump avait dans la foulée menacé de réglementer strictement ou de «fermer» complètement les réseaux sociaux s'ils continuaient à «étouffer» les voix des conservateurs.
La direction de Twitter a expliqué que les publications de Donald Trump peuvent induire en erreur les électeurs quant aux exigences à respecter pour participer au processus électoral aux États-Unis.
Ulcéré par l'attitude de Twitter à son égard, le Président américain a signé le 28 mai un décret visant à limiter la protection des réseaux sociaux et la latitude dont ils bénéficient dans la modération de leurs contenus.