Le baril de Brent s’est déprécié encore davantage lundi 16 mars, dégringolant pour la première fois jusqu’au niveau du 12 février 2016, en raison du déséquilibre provoqué par l'offre abondante d'or noir et la demande qui ralentit en lien avec la propagation du coronavirus.
Vers 11h25 GMT (12h25 à Paris), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mai est tombé à 30,47 dollars à Londres, en baisse de 9,99% par rapport à la clôture de vendredi, rapporte l’AFP.
Sur ses entrefaites, à New York, le baril américain de WTI pour avril chutait de 7,%, à 29,51 dollars.
L’effondrement des bourses mondiales
Ainsi, la Bourse de Paris, comme ses homologues européennes, a ouvert lundi en très nette baisse (-8,42% à 8h30 GMT), constate Reuters.
La Bourse de Milan a chuté de plus de 6% dans les premiers échanges. La Bourse de Madrid a reculé lundi de plus de 8% en début de séance sur fond de panique boursière.
Dans la nuit de dimanche à lundi, la Réserve américaine et la Banque du Japon ont annoncé un nouvel assouplissement de la politique monétaire. La semaine dernière des mesures similaires visant à soutenir l’économie nationale avaient été adoptées par la Banque populaire de Chine, la Banque d’Angleterre et la Banque centrale européenne.