Tout comme 2019, 2020 risque d’être marquée par une forte sécheresse au Maroc en raison du manque de précipitations. En effet, un rapport de l’Onu présage une année maigre en ressources hydriques dans le pays.
La Commission économique des Nations unies pour l’Afrique (CEA) a fait savoir que le stress hydrique du royaume chérifien était compris entre 1.000 et 1.700 mètres cubes d’eau douce disponibles par an et par habitant.
Dans le rapport publié en août 2019 par l’Institut des ressources mondiales (WRI), le Maroc arrive 22e parmi les pays les plus frappés par le stress hydrique.
Des mesures d’urgences
Pour contrer cette menace, le gouvernement marocain a pris des décisions en vue d’augmenter les ressources en eau du pays et de rationaliser leur utilisation notamment dans le domaine de l’agriculture.
Dans le cadre de ce programme, le média fait savoir que le ministre de l’Agriculture Aziz Akhannouch a annoncé que le plan 2020-27 prévoyait l’irrigation de 510.000 hectares et devrait bénéficier à 160.000 agriculteurs.
Les systèmes d’irrigation traditionnels seront également rénovés et améliorés avec une technique de «goutte à goutte». Quelque 990 millions de dollars seront investis pour convertir et équiper 350.000 hectares de terres agricoles de ce nouveau système d’irrigation.