Dans un communiqué relayé par l’agence officielle Maghreb Arabe Presse (MAP), la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN) marocaine annonce l’arrestation de cinq personnes, dont deux Algériens, pour leur implication présumée dans un réseau international de trafic de drogue.
Les suspects ont été placés sous mandat de dépôt. Une enquête est en cours sous la supervision du parquet pour déterminer les éventuelles ramifications nationales et internationales de ce réseau, conclut la note.
Dans le cadre de la lutte contre le trafic de drogue, la Direction générale de la Sûreté nationale a annoncé plusieurs fois depuis le début de l’année des saisies importantes de résine de cannabis pour un total estimé à au moins 179 tonnes. Selon un bilan officiel, en 2018, la police marocaine a saisi 52 tonnes de résine de cannabis.
Un dispositif à la frontière avec le Maroc
Concernant les raisons qui font que les quantités de drogue qui passent par la frontière ouest du pays demeurent importantes, M.Guerfi rappelait qu’«il faut savoir que l'Algérie a une position géographique qui lui confère le caractère de carrefour ouvert sur l'Europe, l'Afrique et le Moyen-Orient».
Le problème des flux de drogue envenime des relations déjà compliquées entre l'Algérie et le Maroc. La frontière qui court sur près de 1.500 kilomètres entre les deux pays, officiellement fermée depuis 1994, est connue pour être une passoire que traversent facilement de nombreux contrebandiers. Selon les autorités algériennes, plus de 500 tonnes de résine de cannabis ont été saisies entre 2010 et 2016.