Dans un communiqué relayé par l’agence officielle Algérie Presse Service (APS), le ministère algérien des Affaires étrangères dénonce «les graves décisions unilatérales de la Guinée et du Gabon» d’ouvrir des consulats dans les villes de Dakhla et Laâyoune, dans le territoire du Sahara occidental sous autorité marocaine.
«Ces décisions graves qui constituent une violation flagrante» des normes du droit international, des décisions et des résolutions pertinentes du Conseil de sécurité et de l’Assemblée générale des Nations unies relatives à la question du Sahara Occidental «ne peuvent en aucun cas légitimer la colonisation de ces territoires ni remettre en cause le droit inaliénable et imprescriptible du peuple sahraoui à l’autodétermination, conformément à la doctrine et à la pratique consacrées des Nations unies et de l’Union Africaine en la matière», ajoute le ministère.
«Ces actes unilatéraux représentent aussi une atteinte grave au principe de la solidarité qui doit prévaloir entre les pays fondateurs de l’Union Africaine», conclut la note du ministère.
Le Sahara occidental dans les relations algéro-marocaines
Réaffirmant la position algérienne de soutien à l’organisation d’un référendum d’autodétermination du peuple sahraoui conformément aux résolutions de l’Onu, le Président algérien a estimé «que cette question ne devait pas être un obstacle pour la reprise de relations normales entre les deux pays».
Auparavant, le roi Mohammed VI avait proposé aux autorités algériennes la création d’un mécanisme de dialogue bilatéral pour la résolution des problèmes qui entravent les relations de bon voisinage entre les deux pays dans le cadre d’un dialogue «franc et direct».