La publication dans Le Point du 4 juillet d’une note à en-tête de l’Assemblée nationale rédigée par Jean-Marie Girier, directeur du cabinet de Richard Ferrand, a donné lieu à l’ouverture d’une enquête préliminaire par le parquet national financier (PNF).
La note adressée au Président de la République exposait les moyens de dépecer le Parti socialiste et une stratégie pour créer le projet Agir de gauche.
Selon Le Point, le PNF a été saisi par l’association Anticor qui avait constaté un détournement de biens publics dans le fait que M.Girier ait réalisé cette tâche en tant que collaborateur du président de l’Assemblée nationale rémunéré avec de l’argent public.
Et d’ajouter que sa note, à l'attention de «Monsieur le Président», issue de l'Assemblée nationale, dont l'objet mentionne Agir de gauche, démontre qu'il poursuit à la chambre basse son travail commencé à l'Intérieur.
Affaire Ferrand
Richard Ferrand a été mis en examen dans la nuit du mercredi 11 au jeudi 12 septembre par la justice lilloise dans le cadre d’une enquête ouverte sur des soupçons de prise illégale d’intérêts dans ses anciennes fonctions de directeur des Mutuelles de Bretagne de 1998 à 2012.
Il est soupçonné d'avoir favorisé sa compagne en concluant un bail entre sa société immobilière et les Mutuelles de Bretagne alors qu’il en était à la tête.
Mis en examen, M.Ferrand ne compte pas démissionner de son poste de président de l’Assemblée nationale.
Emmanuel Macron a d'ailleurs fait savoir, par la voix de la porte-parole du gouvernement Sibeth Ndiaye, qu'il conservait «toute sa confiance» en Richard Ferrand, après l'annonce de sa mise en examen.