À l’occasion du remaniement gouvernemental au Maroc qui sera annoncé avant le 10 octobre, le quotidien arabophone Assabah dresse un tableau du budget que l’État mobilise pour accompagner ce changement. Le budget inclut primes d’arrivées et de départs des ministres, salaires, indemnités relatives à leur prise en charge (logement, représentation, etc..) et pensions.
Les ministres perçoivent, selon la même source, un salaire net de 26.000 dirhams (2.450 euros), ajoutés aux 34.000 dirhams (3.200 euros) d’indemnités et deux voitures de fonction.
Les secrétaires d’État ont un salaire de 20.000 dirhams (1.900 euros), bénéficient de 30.000 dirhams (environ 2.800 euros) d’indemnités et une voiture de fonction est mise à leur disposition.
Lorsqu’ils quittent leurs fonctions, les membres du gouvernement touchent une pension à vie, transmissible aux ayants-droit, en cas de décès, à hauteur de 50% de sa valeur initiale. Ainsi, selon le média, le chef du gouvernement perçoit 48.000 dirhams (4.500 euros), les ministres 39.000 dirhams (3.650 euros) et les secrétaires d’État 30.000 dirhams (2.800 euros).
Le salaire moyen au Maroc
Dans un rapport publié en août 2018, la banque centrale du pays Al Maghrib indique que le salaire brut moyen pour l’ensemble des salariés du secteur formel était désormais de 5.129 dirhams par mois (482 euros) en 2017.
Les professions libérales et les salariés d’entreprises privées de l’industrie et du commerce peuvent espérer toucher 2.799 dirhams par mois (263 euros), au minimum. Dans le secteur agricole, le salaire moyen est de 1.813 dirhams par mois (170 euros).
Enfin, les salariés d’entreprises publiques touchent un salaire mensuel net minimum de 3.000 dirhams par mois (282 euros).
Le salaire moyen brut dans le secteur public est, quant à lui, de 9.338 dirhams (878 euros) et connaît une hausse annuelle de 4,5% depuis 2000.