Des officiers de l’armée et des gendarmes marocains sont accusés d’avoir volé une importante quantité de cocaïne, saisie dernièrement par les forces de l’ordre sur différentes plages du pays, a rapporté le quotidien arabophone local Assabah.
Assabah affirme qu’à ce jour nul ne connaît «l’origine et le sort de cette grande quantité de cocaïne», précisant, dans le même sillage, que des officiers de l’armée marocaine sont accusés d’avoir volé une grande quantité de ce produit prohibé.
Record: saisie de l'équivalent de 100 millions d'euros de cocaïne au #Maroc et en #Espagnehttps://t.co/JJ3Bco7Oz7 pic.twitter.com/FiLsDkCyp8
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Le Maroc, cible des cartels sud-américains
Depuis quelques années, notamment depuis 2014, les saisies de cargaisons de cocaïne se multiplient au royaume chérifien, laissant penser que le pays est devenu une cible des cartels sud-américains qui veulent en faire un hub de transit de cette drogue vers l’Europe. Une offensive que les services marocains de lutte contre les trafics de stupéfiants s’emploient à éradiquer dans le pays.
#coupdefilet
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Impressionnante saisie opérée par les éléments du #BCIJ hier.
Saisie d'un camion immatriculé au #Maroc chargé de 30 paquets de cocaïne fortement dosée (poids total: 1T) deux canots pneumatiques, un moteur hydraulique et de deux 4*4
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L’ampleur du trafic de cocaïne par voie maritime a été dévoilée en décembre 2018, suite à une importante prise effectuée par le Bureau central des investigations judiciaires (BCIJ), à El Jadida, dans le nord-ouest du Maroc, au sud de Casablanca. L’enquête du BCIJ a révélé que la cargaison avait été larguée au large de cette ville côtière par un navire sud-américain. Elle a été par la suite récupérée par des petits bateaux locaux. 17 personnes, interpellées au fil des investigations, ont révélé les ramifications de réseaux criminels transnationaux de trafic de cocaïne entre le Maroc, l’Amérique latine et l’Europe.
«Ce mode de transbordement maritime est l’un des moyens préférés des trafiquants pour acheminer leurs stupéfiants», a déclaré Abderrahim Habib, chef du service central de lutte contre le trafic de drogue à la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN), cité par Jeune Afrique. «Le Maroc, avec son positionnement stratégique et une façade atlantique assez vaste, est naturellement très exposé», a-t-il ajouté.
Depuis 2014, la DGSN a mis la main sur plus de 6,8 tonnes de cocaïne acheminée par voie maritime. En 2018, 363 personnes ont été interpellées dans le cadre de la lutte contre le trafic de cocaïne.
Saisie spectaculaire de 2,5 tonnes de cocaïne par le BCIJ au Maroc: le verdict est tombé https://t.co/qyqfjKI2Va pic.twitter.com/z5TdOJPWkU
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La voie aérienne
En décembre 2018, un réseau criminel transnational de trafic de cocaïne a été démantelé, selon la déclaration des services de sécurité marocains. Une tentative de construction de piste d’atterrissage au Maroc par des trafiquants internationaux a été révélée. Ce projet était destiné à être utilisée dans les opérations d’acheminement de la cocaïne d’Amérique latine vers l’Europe et à servir de point de transit sur le territoire marocain.
Maroc: saisie record de cocaïne, 13 personnes arrêtées https://t.co/IsRDHboOtI pic.twitter.com/jtOTe1jbVF
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