Au Maroc, un homme est mort d’une piqûre de scorpion à Douar près de Kelaa des Sraghna, dans la région de Marrakech-Safi, portant ainsi le nombre de décès à 23 depuis le mois de mai, a rapporté la presse locale.
En 2018, la région de Marrakech-Safi a été classée première sur le territoire marocain concernant le nombre de cas de piqûres de scorpions, avec 8.662 victimes. 3.000 d’entre elles ont été enregistrées dans les villes de Kelaa des Sraghna et Essaouira, précise Al Akhbar.
La riposte des autorités marocaines
Le lundi 1er juillet, au Centre antipoison et de pharmacovigilance du Maroc (CAPM), Anass Doukkali, le ministre marocain de la Santé, a présidé au lancement de la campagne nationale de lutte contre les piqûres et envenimations scorpioniques (PES) et de morsures de serpents. L’objectif de cette opération était la sensibilisation de la population aux risques de ce fléau, notamment en période estivale.
Lancement de la campagne nationale 2019 de lutte contre les piqûres de scorpion et les morsures de serpents. Le principal objectif de la stratégie mise en place est de baisser la létalité chez l’enfant. #toxicovigilance, #CAPM #parientsafety #Maroc. pic.twitter.com/H2P0e4oqTc
— houda sefiani (@sefiani_houda) July 2, 2019
Dans le même sens, le responsable a affirmé: «nous ne disposons plus de sérum contre les piqûres de scorpion depuis 2000, car il s’est avéré inefficace. Nous ne comptons que sur les médicaments pour faire face aux symptômes». «Si la situation devient alarmante, le patient est dirigé vers les urgences où il est suivi jusqu'à ce que son état se stabilise», a-t-il soutenu.
Piqûres de scorpions et morsures de serpents: les médicaments et les antidotes sont disponibles https://t.co/epR7NABPQB via @Medias24 pic.twitter.com/5fadEh5aar
— Medias24 (@Medias24) June 20, 2017
Explicitant les objectifs qui ont été fixés pour cette campagne, M.Doukkali a déclaré que «l'ambition [était] de réduire à zéro le nombre de décès au Maroc, en améliorant la prise en charge au niveau hospitalier et en s'attaquant aux facteurs sociaux et environnementaux qui sont liés à ces piqûres».
Chaque année, selon le CAPM, près de 170 personnes meurent de différentes intoxications, dont 50 de piqûres de scorpions et 8 à cause de serpents. Ces attaques surviennent dans 70% des cas au domicile des victimes.
— Infos Maroc (@infosmaroctoday) July 3, 2019