Grâce à l’observation depuis 2013 de 100.000 volontaires par la cohorte Constances, les chercheurs ont décelé un foie trop gras chez 16.000 d’entre eux tandis que 500 volontaires avaient déjà une maladie avancée sans le savoir, rapporte Le Parisien.
«On va les avertir par courrier pour les inciter à voir un spécialiste», a confié au média l'hépatologue Lawrence Serfaty.
Le professeur Boursier du CHU d'Angers a indiqué au Parisien que «cette proportion de foie gras en France pourrait augmenter de 60% d'ici 10 à 15 ans».
Selon lui, on peut donc s'attendre à une inflation de la NASH, surnommée «maladie du soda», des cirrhoses et des cancers.
«Si tout le monde perdait 10% de son poids, cette maladie n'existerait pas», a conclu le professeur Serfaty, cité par Le Parisien.