Les médias que Cédric O, secrétaire d'État chargé du Numérique, avait surtout en vue en appelant à traquer les propagateurs de fake news, sont Sputnik et RT, a déclaré Bernard Quiriny, écrivain belge et professeur de droit à l'université de Bourgogne, dans un article paru sur Le Point.
«Personne n'était nommé, mais tout le monde a compris qu'il visait au premier chef RT et Sputnik, les deux médias honnis de la macronie, tellement obsédée par les ingérences russes qu'elle est prête à transformer la France en URSS, médias aux ordres et Pravda pour tous», a noté M.Quiriny.
Selon M.Quiriny, cette «sortie ridicule» ne pouvait pourtant être rien d’autre qu’une menace ou un souhait de maîtriser la presse, mais les médias rassurés ont immédiatement salué la retraite du secrétaire d’État évoquant une «rectification de tir», une «reculade», une «marche arrière» et un «rétropédalage».
«On sent que les macronistes n'ont pas dit leur dernier mot», ajoute-t-il.