Le 17 juin, lors de la réunion à New York du Comité des 24 des Nations unies qui s’occupe des questions de décolonisation, le représentant de la Côte d’Ivoire, a affirmé que la proposition marocaine pour résoudre le conflit au Sahara occidental était «une voie pragmatique, réaliste et idéale».
«L’initiative d’autonomie élargie proposée par le Maroc, jugée crédible par les Nations unies, apparait à mon pays comme une voie pragmatique, réaliste et idéale susceptible de mener à une solution pérenne au différend autour du Sahara [occidental, ndlr]», a déclaré le diplomate ivoirien. «La Côte d’Ivoire voudrait donc réitérer son ferme soutien à l’initiative de large autonomie au Sahara [occidental, ndlr]», a-t-il ajouté.
Le diplomate a également évoqué l’impact négatif de la pérennisation du conflit au Sahara occidental sur toute la région du Maghreb, soulignant que «la paix et la stabilité dans la région, ainsi que le renforcement de la coopération entre les États membres de l’Union du Maghreb arabe, sont tributaires du règlement définitif de la question du Sahara [occidental, ndlr]». «C’est pourquoi, ma délégation invite les différentes parties prenantes à adopter des mesures pragmatiques afin de parvenir à des éléments de convergence pour une sortie de crise durable», a-t-il poursuivi.
Le Maroc et le Front Polisario se sont réunis le 21 mars à Genève dans le cadre de la table ronde sur le conflit au Sahara occidental. Il s'agissait de la deuxième table ronde, après celle organisée début décembre 2018 au siège de l'Onu à Genève, qui avait mis fin à six ans d'absence de dialogue. L'Algérie et la Mauritanie ont participé à ces rencontres en tant qu'observateurs et pays voisins.