Des chercheurs de l’université de Montpellier ont conclu que la reproduction sexuée s’est développée car elle présentait l’avantage de lutter contre les tumeurs malignes.
Mais d'autres hypothèses sont également présentées, notamment le fait que la diversité génétique offerte par la reproduction sexuée rende les organismes plus susceptibles de choisir leurs variantes génétiques, y compris des adaptations défensives qui constituent un meilleur bouclier face aux agents pathogènes.
Cette étude propose une nouvelle théorie: la reproduction sexuée, disent les chercheurs, réduit le nombre de cellules cancéreuses transmissibles, appelées «tricheuses».
La reproduction asexuée pourrait avoir profité à ces cellules «tricheuses» transmissibles, qui ont eu le temps de s'adapter à des organismes génétiquement identiques produits par clonage.
Un moyen efficace de se prémunir contre ces cellules a consisté à se différencier des autres individus et à produire une progéniture unique, écrivent les chercheurs, donc à adopter la reproduction sexuée. Cela a permis de détecter les lignées cellulaires malignes infectieuses.
Étant donné l'omniprésence des processus oncogènes [cancérigènes] dans le monde multicellulaire ainsi que la diversité des voies de transmission potentielles, les chercheurs concluent que la reproduction sexuée aurait pu apparaître au cours de l’évolution pour produire une progéniture viable.