Selon un rapport publié par le site français Ports et Corridors consacré à la campagne céréalière 2018/2019, l’Algérie a importé 4,6 millions de tonnes de blé tendre depuis la France. Ce taux est en hausse de 34% par rapport aux quantités importées durant la saison 2017/2018. Par ailleurs, le site a indiqué que les fournisseurs français voyaient avec crainte l’arrivée du blé russe sur le marché algérien.
Rémi Haquin, président de l’Établissement national des produits de l’agriculture et de la mer (FranceAgriMer), cité dans le même rapport, a affirmé que «la question se pose de savoir si la France saura tenir son rôle lors de la prochaine campagne». Selon lui, en plus des prix du pétrole défavorables pour l’économie algérienne, il y a une inquiétude de voir le blé russe prendre des parts importantes dans le marché algérien.
Durant la saison 2018/2019, le même rapport a indiqué que l’Algérie avait produit 3,9 millions de tonnes de blé, quantité en hausse de 61% par rapport à la saison précédente. Le gouvernement algérien a prévu de rendre le pays autosuffisant en blé dur pour les prochaines années, a précisé Ports et Corridors.