Le père de Julian Assange, John Shipton, a affirmé dans une interview accordée à la chaîne de télévision 9News Australia que son fils avait été échangé par l'ambassade équatorienne contre un prêt du Fonds monétaire international.
«L'Équateur n'a pas sa propre monnaie. Il utilise le dollar des États-Unis… Vous ne pouvez pas obtenir un prêt du FMI à moins que les États-Unis ne l'approuvent», a-t-il expliqué.
Selon lui, un crédit aurait pu être octroyé moyennant un accord sur l'expulsion de Julian Assange de l'ambassade.
John Shipton craint qu'une fois extradé vers les États-Unis, son fils ne soit plus jamais libre.
Julian Assange fait également face à une demande d'extradition des États-Unis, qui l'accusent d'avoir aidé l'ex-analyste du renseignement américain Chelsea Manning à obtenir un mot de passe pour accéder à des milliers de documents classés secret-défense.
De son côté, le Président équatorien Lenin Moreno s'est efforcé de justifier sa décision de retirer l'asile accordé à Assange — ce qui a mené à son arrestation — en l'accusant d'avoir tenté de créer un «centre d'espionnage» dans l'ambassade d'Équateur à Londres.