Coordonnée par le Service d'information du gouvernement (SIG), la campagne #Ouijevote dont le but est d'inciter à s'inscrire sur les listes électorales en vue du scrutin du 26 mai n'a pas pu se dérouler comme prévu, Twitter l'ayant rejetée s'appuyant sur la nouvelle loi française contre les fake news, selon la presse.
Si Google et Facebook ont pris des dispositions en ce sens, «Twitter ne sait pas faire ça aujourd'hui, et a donc décidé d'avoir une politique complètement jusqu'au-boutiste qui est de couper toute campagne dite de nature politique», a expliqué la direction du SIG citée par l'AFP.
Or, si cette politique peut se justifier pour des campagnes partisanes, la campagne bloquée depuis une dizaine de jours «est une campagne d'incitation à l'inscription au vote, c'est une campagne d'information publique, ce n'est pas une campagne politique ou d'un parti», souligne l'organe dépendant de Matignon à auquel se réfère l'agence de presse.
Selon la loi française, les hébergeurs doivent notamment rendre public le montant payé pour des messages électoraux, et mettre à disposition des électeurs un registre en ligne avec les informations sur l'identité des promoteurs de ces publicités électorales.