L'Union européenne est le plus grand importateur de gaz et de pétrole dans le monde, mais seulement 20% des contrats européens sont libellés en euros, rappelle Vestifinance. Le dollar demeure la monnaie principale dans les achats de pétrole, de charbon, de gaz naturel liquéfié (GNL) et de gaz.
La Commission européenne souligne que le rôle prédominant du dollar dans les contrats énergétiques représente un risque pour les compagnies européennes à cause de l'évolution des cours du change. De plus, Bruxelles ne cache pas son inquiétude vis-à-vis de la politique des États-Unis en matière de commerce extérieur dans le contexte des quotas et des taxes d'importation adoptés par ce pays.
La Commission européenne considère l'euro comme une «monnaie stable, fiable et reconnue au niveau mondial».
D'après la Commission européenne, 70% du gaz consommé en Europe arrive d'autres pays, et le coût de ces fournitures s'élève à 300 milliards d'euros par an. Sachant que la Commission européenne s'attend à une hausse de la dépendance envers le gaz importé au fur et à mesure de la réduction de la production en UE-même, notamment sur le champ de Groningue aux Pays-Bas.
«La grande majorité de nos contrats à long terme pour les importations d'hydrocarbures n'est pas basée sur l'euro. Cela témoigne de l'instabilité de la situation et ne reflète pas le rôle que l'euro est appelé à jouer dans le monde», a déclaré le commissaire européen à l'Énergie Miguel Arias Canete.
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