Presque trois ans se sont écoulés depuis la double explosion qui a frappé l'aéroport de Zaventem en Belgique, provoquée par trois kamikazes le 22 mars 2016, et le renforcement de la sécurité dans tout le pays par le gouvernement. Pourtant, ces mesures ne semblent pas si efficaces ni fiables.
«La ceinture était crédible, avec des fils, un détonateur et une substance ayant la même intensité que de vrais explosifs», a déclaré le passager en ajoutant: «lorsque j'ai été fouillé, je me suis fait passer pour un passager étranger qui ne parlait pas le néerlandais».
En effet, lors de l'attentat du 22 mars 2016, les kamikazes ont également utilisé la substance en question afin de faire exploser le hall des départs de l'aéroport.
Lors du contrôle de sécurité, le «passager étranger», afin d'expliquer l'existence du dispositif suspect sur soi, a déclaré que cet équipement était lié à son mal de dos et…est parvenu à passer la sécurité.
«À ma grande surprise, j'ai été autorisé à poursuivre ma route», a-t-il raconté.
Une double explosion s'est produite le 22 mars 2016 au matin dans le hall des départs de l'aéroport de Bruxelles. Une troisième explosion a eu lieu un peu plus tard dans un wagon de métro à la station Maelbeek. Les attentats perpétrés par trois kamikazes ont fait 32 morts au total et plus de 300 blessés. Cette vague d'attaques a été revendiquée par le groupe terroriste Daech*.
*Organisation terroriste interdite en Russie