Les guichets de «contrôles aux frontières européennes sont en sous-effectifs importants face à des contrôles d'immigration renforcés», selon l'organisation. Dans certains aéroports, le nombre de retards a quadruplé et certains passagers ont même raté leur vol, selon elle.
«Au cours de cette saison estivale très chargée, les passagers ont été les victimes de l'impact démesuré sur le trafic dans les aéroports européens de l'application d'une nouvelle règlementation européenne», ajoute-t-elle.
Depuis le 7 avril, l'application du nouveau code frontières Schengen, proposé par la Commission un mois après les attentats de Paris du 13 novembre 2015, impose «la consultation des bases de données pertinentes» lors des contrôles documentaires des ressortissants européens — soumis jusqu'ici qu'à une simple vérification de leurs documents d'identité — aux frontières de l'espace Schengen.
«Le record ces derniers jours a été une attente de quatre heures», a-t-il ajouté évoquant les «images honteuses de passagers au bout du rouleau, faisant la queue sur des centaines de mètres dans des aéroports comme Madrid, Palma de Majorque, Lisbonne, Lyon, Paris-Orly, Milan ou Bruxelles».
En France, les acteurs du secteur du transport aérien se sont mobilisés début juillet et ont obtenu le déploiement de 100 CRS cet été dans les aéroports parisiens de Roissy et d'Orly pour sécuriser les aérogares et permettre aux fonctionnaires de la police aux frontières (PAF) «de se concentrer sur les missions de contrôle transfrontières».
A4E regroupe les compagnies Aegean, airBaltic, Air France-KLM, Cargolux, easyJet, Finnair, Icelandair, IAG, Jet2.com, Lufthansa, Norwegian, Ryanair, TAP, Travel Service et Volotea.