L'organe belge de contrôle de la circulation aérienne Skeyes a partiellement fermé l'espace aérien au-dessus du pays pendant 24 heures à partir de 22 heures (21H00 GMT) mardi car il ne pouvait pas garantir que suffisamment de personnel arriverait sur son lieu de travail à cause de la grève nationale organisée par le front commun syndical CSC-FGTB-CGSLB.
«Il n'y a pas de certitude quant au nombre d'employés pour occuper un nombre limité de postes cruciaux. C'est pourquoi Skeyes se voit contrainte de ne pas autoriser le trafic aérien entre mardi 12 février 22h et mercredi 13 février 22h», indique un communiqué publié la veille sur le site de l'entreprise publique autonome belge.
De son côté, Brussels Airlines a annoncé sur son site avoir supprimé 68% des vols planifiés à l'origine pour ce jour, ce qui a impacté 11.288 passagers.
Due to National strike in Belgium, airspace below FL245 is closed until 21.00 UTC https://t.co/wTVsPCGeni pic.twitter.com/Z6qUjyS2TW
— AIRLIVE (@airlivenet) 13 февраля 2019 г.
Toutefois, selon Reuters, les avions peuvent toujours voyager au-dessus de la Belgique, sous la surveillance d'Eurocontrol, mais seulement au-dessus de 7.500 mètres.
La RTBF évoque un «calme inhabituel» qui régnait mercredi matin dans le hall des départs de l'aéroport de Bruxelles et écrit que la journée du jeudi «sera très certainement chargée».
Se référant à l'organisation Airlines for Europe, l'AFP indique que l'aéroport de Charleroi, le deuxième du pays d'où opère notamment Ryanair, est resté exceptionnellement fermé, et au total plus de 400 vols ont dû être annulés.
La RTBF écrit également que la grève a sérieusement perturbé les transports en commun en Belgique. En particulier à Bruxelles, ce n'était que la ligne 1 de métro qui circulait mercredi après-midi mais elle ne desservait que les stations entre Gare de l'Ouest et Montgomery. En outre, la circulation sur de nombreuses lignes de tramways et de bus a été arrêtée.