L’Algérie et la Tunisie à nouveau dans le viseur d’Al-Qaïda

© AFP 2024 AURORE BELOT / BELGALa menace Al-Qaïda au Maghreb
La menace Al-Qaïda au Maghreb - Sputnik Afrique
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Suite aux décisions respectives des autorités algériennes et tunisiennes d’interdire la prière dans les écoles et de fermer certaines écoles coraniques, le groupe terroriste Al-Qaïda* au Maghreb islamique a appelé les fidèles de ces deux pays à se battre contre les autorités. L’appel a été publié par le média du groupe sur les réseaux sociaux.

Dans une déclaration sur les réseaux sociaux, le groupe terroriste Al-Qaïda* au Maghreb islamique (AQMI)* a appelé les musulmans, en Algérie et en Tunisie, à se battre contre la guerre qui est menée par les autorités contre l'islam. Le message a été publié par la Fondation Al-Andalus pour la production médiatique, le média d'AQMI*.

Selon le texte du communiqué, les gouvernements algérien et tunisien «ont abandonné la Sharia d'Allah [La loi d'Allah, ndlr] et veulent la remplacer par les Constitutions et les lois des infidèles».

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Les raisons invoquées par le communiqué sont, pour l'Algérie, la décision de la ministre de l'Éducation nationale, Nouria Benghabrit, d'interdire la prière dans les écoles. Pour la Tunisie, la décision prise par le gouvernement de fermer un certain nombre d'écoles coraniques.

La ministre algérienne a acté «l'interdiction de la prière dans les écoles, défiant ainsi la volonté de quarante millions d'Algériens qui croient en l'islam», a indiqué le texte de la déclaration.

En juillet 2014, AQMI* avait annoncé son allégeance à Daech*.

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Après la défaite de Daech* en Syrie et en Irak, les tentatives de redéploiement de ses combattants dans d'autres zones, comme au Maghreb, et de manière plus générale en Afrique, préoccupent les autorités algériennes. C'est ce qu'a déclaré le 17 décembre Hassan Kacimi sur les ondes de la chaine 3 de la radio nationale. Le directeur d'étude au ministère algérien de l'Intérieur en charge du dossier des migrations affirme que son pays craint que les mouvements migratoires en provenance des pays arabes en conflit ne servent de couverture aux terroristes de Daech*.

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Évoquant les chemins empruntés par ces migrants pour arriver en Afrique du Nord, M.Kacimi a déclaré que «les plaques tournantes de ce trafic humain, ces réseaux de passeurs ne sont pas de bonne augure». «Ils passent par certaines capitales connues pour avoir instrumentalisé beaucoup de dossiers qui se sont terminés par la subversion et le terrorisme», a-t-il souligné en soutenant que «la situation est surveillée de près» par l'armée et les services de sécurité algériens.

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Dans son édition du 15 août, citant un rapport de l'Onu concernant le redéploiement des terroristes de Daech* dans les pays du Maghreb après leur déroute en Syrie et en Irak, le journal L'Expression a rapporté que le rapport «reconnaît la présence en Libye de 3.000 à 4.000» éléments de l'organisation terroriste.

Citant le même rapport de l'organisation internationale, le quotidien arabophone marocain Al Ahdath Al Maghribia a relevé dans son édition du 14 août que «1.473 combattants marocains» ont fait partie des rangs de Daech*, dont le retour éventuel dans la région constitue un véritable danger.

*Organisation terroriste interdite en Russie

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