Le porte-parole de la Défense russe Igor Konachenkov a évalué l'impact de la reconnaissance de l'«attaque chimique» dans la ville syrienne de Douma comme étant truquée. C'est la révélation faite auparavant par un producteur de la BBC.
«Des hommes politiques aux USA et en Europe, qui ont crié à s'en arracher la voix pour "défendre les civils syriens des terribles attaques chimiques du régime" et qui ont autorisé les frappes contre Damas, vont essayer de faire oublier cette histoire».
Cela leur sera nécessaire pour éviter toute responsabilité morale, politique et pénale, selon lui. Le responsable espère également que Riam Dalati, producteur de la BBC chargé de la Syrie, ne sera à l'avenir pas victime de provocations.
«Ces falsifications fondées sur les vidéos montées des Casques blancs ont eu des conséquences sérieuses sur le plan des relations internationales», a-t-il affirmé, avant d'ajouter que l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC) a par conséquent obtenu des fonctions de procurature, permettant ainsi à l'Occident de tirer des missiles contre n'importe quel État, selon le général de brigade.
De son côté, le Kremlin a indiqué que la position du producteur britannique coïncidait avec les conclusions des experts russes, qui l'affirmaient «dès le début».
Plus tôt, des pays occidentaux avaient accusé Damas d'une attaque chimique contre la ville syrienne de Douma, dans la Ghouta orientale. Pour prouver l'attaque, l'organisation connue comme les Casques blancs avait utilisé des images montrant des habitants de cette agglomération, dont des enfants, à l'hôpital et des médecins en train d'essayer de les sauver. La diplomatie russe a alors déclaré que le but des intox au sujet de recours aux substances chimiques en Syrie était de justifier les frappes étrangères sur ce pays proche-oriental.