Le 32e sommet de l'Union africaine (UA), tenu du 10 au 11 février à Addis-Abeba, en Éthiopie, a décidé de la mise en œuvre de la décision africaine d'aide à la résolution du conflit au Sahara occidental, selon Nasser Bourita, ministre marocain des Affaires étrangères et de la coopération internationale. Lors d'une conférence de presse, le ministre a affirmé que l'UA mènera sa mission dans le cadre qui lui a été fixé lors du sommet à Nouakchott, en juillet 2018.
Le sommet de l'UA a «consacré la mise en œuvre de la décision du sommet de Nouakchott qui avait décidé que la question du Sahara marocain [occidental, ndlr] est au niveau des Nations unies et que l'UA doit apporter son appui et son soutien à ce processus et ne doit aucunement créer un processus parallèle ou une littérature différente de celle des Nations unies», a déclaré le chef de la diplomatie marocaine. Dans ce cadre précis, «le conseil de paix et de sécurité du l'UA ne peut d'aucune manière au niveau des ambassadeurs et des ministres, aborder, citer ou se référer à la question du Sahara marocain [occidental, ndlr]», a-t-il précisé.
Dans le même sens, Nasser Bourita s'est félicité du fait que, pour la première fois lors d'un sommet de l'UA, le rapport du conseil de paix et de sécurité de l'Union africaine ne contient aucune référence à la question du Sahara occidental.
Le document affirme qu'il est «crucial que l'UA s'implique dans la recherche d'une solution […] et son rôle [l'UA, ndlr] devrait être d'accompagner et d'appuyer les efforts des Nations unies tout en sachant que le Conseil de sécurité est saisi de la question».