La Chine s'est fixée pour objectif de produire son propre gaz de schiste à hauteur de 30 milliards de mètres cubes d'ici 2020 et de 100 milliards de mètres cubes d'ici 2030. Mais ces plans pourraient échouer si elle ne trouvait pas les technologies révolutionnaires qui lui permettront d'exploiter ces ressources, écrit mercredi 30 janvier le site d'information Vzgliad.
Mais ce n'est pas tout. Un autre problème est celui du manque d'eau, qui est nécessaire en grande quantité dans la production selon les technologies actuelles.
C'est pourquoi la révolution technologique chinoise doit consister à inventer une méthode de production de gaz de schiste sans eau.
C'est précisément cette technologie qui a été mise au point en Chine par un groupe de spécialistes nucléaires du laboratoire national des ondes de choc contrôlées, affirme les journaux chinois. Contrairement à la fracturation hydraulique, le dispositif des chercheurs chinois, appelé «extraction exothermique non hydraulique» ou «fracturation sèche», utilise un courant électrique puissant pour générer des ondes de choc contrôlées concentrées afin d'obtenir le même résultat.
Si Pékin relevait le défi et réussissait à produire tout son gaz de schiste grâce à cette nouvelle technologie, cela déclencherait une révolution énergétique mondiale aux conséquences globales.
Si la Chine parvenait à assurer ses propres besoins en gaz grâce à la production nationale, cela ferait effondrer les prix du GNL, et tous les projets prévus pour le marché chinois en pleine croissance perdraient leur marché d'écoulement pour devenir non rentables.
Reste à savoir si les Chinois pourront réaliser cette révolution technologique sur le marché gazier. Pour l'instant, cet enthousiasme n'est basé que sur des déclarations optimistes.
Les opinions exprimées dans ce contenu n'engagent que la responsabilité de l'auteur de l'article repris d'un média russe et traduit dans son intégralité en français.