Pour assurer la paix entre les États-Unis et le Venezuela, Nicolas Maduro considère la possibilité de s'entretenir avec le «diable», a annoncé le ministre vénézuélien des Relations extérieures, Jorge Arreaza, selon la presse latino-américaine.
Le ministre vénézuélien a en outre souligné que les États-Unis avaient reconnu de manière indirecte la légalité de l'exercice du pouvoir de Nicolas Maduro, les deux pays échangeant régulièrement des notes diplomatiques.
«Depuis le 10 janvier, nous avons reçu 29 notes diplomatiques [de la part des États-Unis, ndlr]», a expliqué M.Arreaza.
Plus tôt dans la journée, le sénateur républicain américain Lindsey Graham a raconté au site d'information Axios qu'il y a deux semaines Donald Trump avait discuté avec lui de la possibilité d'utiliser la force militaire au Venezuela.
L'opposant Juan Guaido, renvoyé le 22 janvier du poste de président de l'Assemblée nationale vénézuélienne sur décision de la Cour suprême, s'est autoproclamé le lendemain «Président en exercice» du pays et a prêté serment pendant une manifestation à Caracas. Donald Trump l'a reconnu comme «Président par intérim».
Nicolas Maduro a estimé que les États-Unis avaient essayé d'organiser un coup d'État au Venezuela et a rompu les relations diplomatiques avec ce pays le 23 janvier. M.Maduro a qualifié M.Guaido de Président non constitutionnel.