À l'approche de l'élection présidentielle d'avril 2019 en Algérie, l'activité soutenue et surmédiatisée de John Desrocher, l'ambassadeur des États-Unis à Alger, susciterait de vifs soupçons quant à ses intentions. Des sources, citées ce mardi 15 janvier par le site d'information Algérie patriotique, ont affirmé que «les gesticulations du diplomate américain […] cachent bien des desseins inavoués».
Selon ces sources, «les États-Unis multiplient les appels du pied à l'adresse de jeunes algériens invités à "subir" une formation sur la "démocratie", autrement dit sur les moyens de mener des actions de subversion jusqu'à faire de l'Algérie une deuxième Syrie». Ceci sur fond de confusion politique totale et d'incertitudes concernant la tenue de la prochaine élection présidentielle, ont-elles encore ajouté.
Rappelant le parcours de Robert Ford, le site d'information suggère que «ce n'est pas un hasard si cet officier de la CIA, qui reviendra en Algérie quelques années plus tard en tant que premier responsable de la représentation diplomatique américaine, a été nommé en Syrie où la guerre civile fait rage depuis huit ans».
Toujours selon la même ONG, les pays d'Afrique du Nord et du Sahel feraient aussi face durant cette année au «problème du retour des extrémistes et de leur réintégration» qui «reste toujours posé dans de nombreux pays».