Le porte-parole du département d'État, Robert Palladino, a affirmé que des groupes radicaux n'étaient pas derrière l'attaque chimique lancée le 24 novembre sur le quartier d'al-Khalidiah, à Alep, accusant les forces gouvernementales d'avoir «probablement» eu recours, à du gaz lacrymogène.
«Les États-Unis rejettent catégoriquement» les informations selon lesquelles des groupes terroristes ont effectué une attaque au chlore dans le nord-ouest d'Alep fin novembre et affirment «disposer d'informations» prouvant que des soldats syriens ont «probablement utilisé du gaz lacrymogène contre les civils» de cette ville, a déclaré vendredi M.Palladino.
Le 24 novembre, l'agence de presse syrienne Sana a annoncé que des terroristes avaient attaqué le quartier d'al-Khalidiah, à Alep. Le ministère russe de la Défense a fait savoir que le pilonnage avait fait 46 intoxiqués, dont huit enfants. Un bilan évoqué par Sana le lendemain faisait état de 107 blessés. D'après les informations préliminaires évoquées par la Défense russe, il s'agissait de chlore.
Le 25 novembre, l'aviation russe a frappé les positions terroristes d'où était parti la veille le pilonnage d'Alep. Ce raid est intervenu après que le renseignement militaire a découvert, dans le nord de la zone démilitarisée d'Idlib, le matériel avec lequel avait été réalisée cette attaque.
Le représentant des Troupes russes de protection radiologique, biologique et chimique (RKhBZ), Konstantin Potemkine, a indiqué que l'analyse initiale des fragments de munitions permettait de conclure que les terroristes d'al-Nosra* ont utilisé des obus de 120 mm remplis de substances chimiques de fabrication artisanale. Il a ajouté que la composition de ces substances serait établie après un examen dans le laboratoire de la base aérienne de Hmeimim.
*Organisation terroriste interdite en Russie