«Ces commentaires [des médias, ndlr] sont scandaleux et inacceptables», a-t-il déclaré à CNBC.
Il s'est également adressé aux partisans d'un changement de pouvoir dans le royaume.
«C'est ridicule. Le leadership en Arabie saoudite représenté par le roi et le prince héritier est une ligne rouge pour chaque Saoudien, homme ou femme», a constaté le chef de la diplomatie saoudienne à CNBC.
«Le royaume d'Arabie saoudite est attaché à la stratégie que nos dirigeants nous ont présentée dans les cadres de la [conception de développement, ndlr] Vision 2030», a souligné M.al-Joubeir.
Il est sûr que les rumeurs et les scandales provoqués par l'assassinat du journaliste Jamal Khashoggi n'empêcheront pas le développement du pays.
«Nous continuerons d'aller de l'avant malgré ce que les gens peuvent ou ne peuvent pas dire», a conclu Adel ben Ahmed al-Joubeir.
Selon l'enquête menée par la CIA dont The Washington Post affirme connaître les résultats, le prince héritier d'Arabie saoudite, Mohammed ben Salmane, aurait ordonné l'assassinat du journaliste et dissident Jamal Khashoggi.
La Turquie mène sa propre enquête sur cette affaire. Le 31 octobre, le procureur général d'Istanbul a annoncé que, dès son arrivée au consulat, Jamal Khashoggi avait été tué par strangulation, son corps ayant par la suite été démembré. La Turquie a réaffirmé le 19 novembre attendre le «bon moment» pour publier les enregistrements du meurtre.
Le journaliste s'était exilé en 2017 aux États-Unis et publiait régulièrement dans le journal The Washington Post des tribunes critiques envers l'héritier du trône saoudien.