«Le roi Salmane d'Arabie saoudite et le prince héritier Mohammed ben Salmane nient catégoriquement avoir organisé l'assassinat de M.Khashoggi. Nos services secrets analysent toutes les informations, mais il est tout à fait possible que le prince héritier ait été au courant de cet événement tragique», a indiqué M.Trump dans un communiqué.
Dans le même temps, il a réaffirmé l'intention des États-Unis de rester un «partenaire indéfectible» de Riyad afin de garantir leurs intérêts nationaux, ainsi que ceux d'Israël et d'autres alliés des États-Unis dans la région.
«Il se peut que nous n'apprenions jamais tous les fais concernant le meurtre de M.Khashoggi. Mais en tout cas, nous poursuivrons nos relations avec l'Arabie saoudite qui a été un allié excellent dans la lutte si importante contre l'Iran», a noté M.Trump.
«Si nous annulons ces contrats de manière imprudente, la Russie et la Chine bénéficieront d'énormes avantages et reprendront avec plaisir ces contrats. Ce sera un grand cadeau offert par les États-Unis à ces pays», a déclaré M.Trump.
Le chef d'État américain avait précédemment affirmé que le prince héritier avait déclaré lors d'un entretien téléphonique que Riyad n'avait rien à voir avec le meurtre de Jamal Khashoggi. L'Arabie saoudite a par la suite indiqué à plusieurs reprises que la famille royale n'avait pas ordonné l'assassinat du journaliste.
Jamal Khashoggi a été tué le 2 octobre au consulat saoudien à Istanbul où il s'était rendu pour effectuer des démarches administratives. Après avoir d'abord nié le meurtre, Riad a fini par reconnaître que l'éditorialiste avait trouvé la mort lors d'une opération «non autorisée». Plus d'un mois après sa mort, son corps n'a toujours pas été retrouvé.
Le journaliste s'était exilé en 2017 aux États-Unis et publiait régulièrement dans le journal The Washington Post des tribunes critiques envers l'héritier du trône saoudien, le prince Mohammed ben Salmane al Saoud.