La Chine est le deuxième importateur de gaz naturel liquéfié (GNL) dans le monde et l'un des plus gros acheteurs de GNL américain, mais dans le contexte de la guerre commerciale, les importations en provenance des États-Unis deviennent de moins en moins rentables pour la RPC qui a par ailleurs beaucoup d'autres fournisseurs, a déclaré à Sputnik Liu Ying, de l'Institut financier Chunyang à l'Université populaire de Chine.
«Le Canada peut notamment remplacer les États-Unis dans les exportations de GNL vers la Chine. À part le Canada, l'Australie, le Qatar, le Nigeria et la Russie peuvent aussi bien le faire», a indiqué l'interlocuteur de l'agence.
Et d'ajouter que, somme toute, la Chine avait une multitude de fournisseurs potentiels de GNL.
«Quant au coût de revient, le gaz transporté par tubes est bien meilleur marché pour la Chine», a relevé le spécialiste.
Les observateurs constatent que les taxes chinoises infligent un coup dur aux ambitions de Donald Trump qui s'était assigné pour objectif de transformer son pays en leader énergétique mondial, bien qu'avec ou sans la Chine, les États-Unis en soient encore très loin. Toujours est-il que Washington a beaucoup compté sur la Chine, dont les autorités ont annoncé une campagne de lutte contre la pollution.