Répondant à une question portant sur les éventuelles perspectives de nouvelle guerre froide de l'Europe avec la Russie, Erna Solberg, chef du gouvernement norvégien, a fait savoir qu'il ne s'agissait pas de cela.
«Je ne pense pas que nous nous trouvons de nouveau en état de guerre froide, dans une situation d'intimidation. J'estime qu'il y a des possibilités d'avancer, nous devons utiliser les moyens diplomatiques et politiques pour améliorer les relations internationales», a répondu la Première ministre norvégienne à une question de journalistes posée dans le cadre du Körber Global Leaders Dialogue qui s'est tenu à Berlin.
«Nous avons vu ce qui s'est passé en Crimée et nous avons pris les mesures nécessaires. Nous devons assurer notre sécurité», a aussi fait savoir la Première ministre norvégienne.
La Crimée et la ville de Sébastopol sont redevenues russes à l'issue d'un référendum qui s'est tenu en mars 2014 dans le sillage de la crise politique en Ukraine, consécutive au renversement du Président Viktor Ianoukovitch. Lors du scrutin, dont les résultats ne sont pas reconnus par Kiev et ses partenaires occidentaux, plus de 96% des votants se sont prononcés en faveur du rattachement à la Russie.