«Il est évident que [les actions de la Russie] influencent les relations entre les deux pays, mais je ne pense pas qu'il y ait une possibilité de guerre ou de quelque chose comme ça», a-t-il déclaré.
Le chef de la diplomatie britannique estime qu'en raison de sa politique extérieure actuelle, «il n'y aura pas de place confortable pour la Russie dans le monde».
Cela étant, tous les membres de l'Union européenne n'ont pas expulsé des diplomates russes. L'Autriche, la Bulgarie, Chypre, la Grèce, le Luxembourg, Malte, le Portugal, la Slovénie et la Slovaquie n'ont pas exprimé de solidarité avec Londres dans ces démarches.
Le 5 septembre dernier, le parquet britannique avait formulé aux Russes Alexandre Petrov et Rouslan Bochirov quatre chefs d'accusation, notamment pour la tentative de meurtre de l'ex-agent double Sergueï Skripal et de sa fille Ioulia, ainsi que du policier britannique Nick Bailey. La Première ministre britannique, Theresa May, affirme que les deux suspects sont des hommes du Service du renseignement militaire russe (GRU), sans pour autant présenter de preuves pour appuyer ces allégations.
Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a pour sa part indiqué que «l'affaire Skripal» volait en éclats en raison de l'absence totale de preuve impliquant Moscou. Le ministère a présenté au Foreign Office près de 60 notes diplomatiques pour exiger d'accorder à la Russie l'accès à l'enquête et aux citoyens russes impliqués afin d'organiser une enquête commune. Toutefois, les autorités britanniques n'y ont pas répondu.