Étant donné que les exportations pétrolières représentent une grande partie des revenus de l'État, les nouvelles restrictions des USA seront très nuisibles pour l'Iran, écrit lundi 24 septembre le site d'information Vestifinance.
Les sanctions affecteront également les marchés énergétiques bien au-delà de l'Iran et pourraient provoquer une hausse du prix du baril. Elles pourraient également impacter la sécurité énergétique mondiale en entraînant l'utilisation d'une grande partie des capacités de réserve sur le marché.
Si l'administration Trump cherche effectivement à faire cesser les exportations de pétrole iranien, son approche diffère complètement de celle de l'administration Obama et de l'UE entre 2012 et 2015. Ces mesures avaient fait chuter les exportations pétrolières iraniennes d'environ 40%, jusqu'à 1,5 million de barils par jour. Au contraire, les nouvelles sanctions feront passer les exportations iraniennes en-dessous d'un million de barils par jour d'ici novembre.
Actuellement, l'économie iranienne est vulnérable face aux nouvelles sanctions: l'Iran a été forcé de dévaluer sa monnaie nationale bien plus vite ces derniers mois qu'en 2012-2015. Les conséquences de la dévaluation et de l'inflation rapide pourraient exacerber les émeutes qui ont commencé dans le pays en janvier 2017.
Les opinions exprimées dans ce contenu n'engagent que la responsabilité de l'auteur de l'article repris d'un média russe et traduit dans son intégralité en français.