«On peut presque dire que Bachar el-Assad a gagné la guerre, on le constate», a indiqué M.Le Drian.
Selon M.Le Drian cité par les médias russes, Paris préconise l'adoption d'une résolution du Conseil de sécurité de l'Onu en faveur des ententes sur Idlib, à condition qu'elles soient utilisées dans un large contexte du processus politique.
«La diplomatie peut l'emporter sur la logique militaire […]. Une réunion ministérielle du Small Group aura lieu cette semaine à mon initiative, la Syrie sera au centre des échanges», a estimé M.Le Drian.
#Syrie 🇸🇾
— La France à l'ONU (@franceonu) 24 сентября 2018 г.
“La diplomatie peut l’emporter sur la logique militaire (…) réunion ministérielle du Small Group aura lieu cette semaine à mon initiative, la Syrie sera au centre des échanges” @JY_LeDrian pic.twitter.com/5WhCxNleDc
Il a toutefois estimé que la paix n'était pas encore gagnée malgré les avancées sur le terrain.
«Il y a aujourd'hui cinq armées qui se font face en Syrie et les récents incidents montrent que le risque de guerre régionale est bien réel […]. C'est de la responsabilité de Bachar el-Assad, mais aussi de ceux qui le soutiennent, d'engager une solution politique […] sinon on risque d'aller vers une forme de guerre perpétuelle dans la zone», a-t-il ajouté.
Le gouvernorat d'Idlib se trouve entre les mains des terroristes du Front al-Nosra* depuis 2015. Les membres de groupes radicaux qui avaient refusé de se rendre aux forces gouvernementales syriennes lors des opérations antiterroristes à Alep, à Homs et dans la Ghouta orientale ont été évacués par des couloirs humanitaires aux termes des accords sur la réconciliation. Des terroristes du Front al-Nosra* et de Daech* y avaient également été transférés depuis le sud et le sud-ouest de la Syrie dont le territoire a été complètement libéré des terroristes le long de la frontière israélienne et jordanienne.
*Organisation terroriste interdite en Russie