La crise bancaire et financière de 2008, qui a secoué le monde le 15 septembre 2008, pourrait se rééditer et ce en raison des dettes souveraines et commerciales exagérées, de la perte de confiance des investisseurs et des compagnies de la nouvelle vague ignorant les règles du marché baissier, a annoncé à Sputnik Scott McDonald, économiste en chef à l’agence Smith's Research & Gradings.
«Malheureusement, la réalité est qu'il y aura toujours une nouvelle crise. Nous ne verrons peut-être pas une réédition de la faillite des banques hypothécaires en série et ce qui en a suivi. Mais nous avons accumulé une importante dette publique et la dette souveraine ne cesse de croître que ce soit aux États-Unis, au Royaume-Uni, au Japon ou en Italie et ce processus ne peut pas être stoppé: la croissance de la masse critique du poids de la dette se poursuit», a-t-il déclaré.
Et d’ajouter que les corporations avaient accumulé d’importantes dettes sur les marchés en développement et, lorsque les taux augmentent, la pression s’accumule davantage.
«La confiance des investisseurs est le facteur clé pour le croissance des marchés. Actuellement, cette confiance repose sur le fait que l’économie américaine suit une croissance à des rythmes élevés, que les transactions seront conclues et que les investisseurs continueront à financer le déficit budgétaire américain», poursuit-il.
La prochaine crise sera vraisemblablement différente et il est probable qu’elle soit liée aux nouvelles technologies et aux institutions financières non bancaires qui ignorent les règles du marché baissier, conclut-il.