Les pouvoirs occidentaux ne veulent pas de victoire sur le dernier point de concentration de terroristes en Syrie, a souligné l'ambassadeur russe à l'Onu, Vassili Nebenzia, lors d'une réunion du Conseil de sécurité.
«Nous avons la forte impression que nos partenaires occidentaux enflamment l'hystérie autour d'Idlib et cherchent ensemble à ne pas autoriser la chute de la dernière importante enclave terroriste en Syrie», a-t-il déclaré.
«À Idlib, les terroristes se comportent de manière agressive, retiennent en otages des millions de civils et […] pilonnent des villes et des villages», a-t-il poursuivi.
Le haut diplomate a en outre précisé qu'au total près de 50.000 extrémistes agissaient dans la zone de désescalade d'Idlib, soit quelque 40 à 45 groupes armés.
M.Nebenzia a en outre rappelé que le devoir du gouvernement syrien était de lutter pour l'intégrité du pays et donc pour la reprise du contrôle des territoires.