Le Président turc Recep Tayyip Erdogan a appelé vendredi à mettre en place un cessez-le-feu pour éviter un «bain de sang» dans la province d'Idlib en cas d'offensive syrienne, lors d'un sommet sur la Syrie à Téhéran.
Vladimir Poutine a de son côté soutenu l'appel à déposer les armes lancé à tous les terroristes, mais a toutefois pointé du doigt le refus de l'opposition armée de négocier.
«Les représentants de l'opposition armées sont absents de la table, de même que les représentants du Front al-Nosra* et ceux de Daech*», a observé le chef d'État russe.
Le gouvernorat d'Idlib se trouve entre les mains des terroristes du Front al-Nosra* depuis 2015. Les membres de groupes radicaux qui avaient refusé de se rendre aux forces gouvernementales syriennes lors des opérations antiterroristes à Alep, à Homs et dans la Ghouta orientale ont été évacués par des couloirs humanitaires aux termes des accords sur la réconciliation. Des terroristes du Front al-Nosra* et de Daech* y avaient également été transférés depuis le sud et le sud-ouest de la Syrie dont le territoire a été complètement libéré des terroristes le long de la frontière israélienne et jordanienne.
*Organisation terroriste interdite en Russie